Solange Knowles, la petite sœur de la célèbre Beyoncé a changé ses pratiques capillaires depuis quelques temps, pour s’adonner à des coiffures dites plus naturelles comme les tresses, cheveux courts ou encore la coupe afro…

Mais combien sont celles qui ont suivi cet exemple et délaissé tissages et autres perruques sophistiqués afin de se réapproprier leur propre chevelure ?

Ces retours au naturel sont prônés par le concept NAPPY : une contraction de natural et de happy, autrement dit être heureuse tout en étant naturelle… Ce concept s’organise via des blogs, des rencontres, ou encore d’autres types d’événements comme le salon Boucles d’Ebène (1)  entre autres.

Il est vrai que le modèle esthétique mis en avant par la publicité et la société est celui d’une beauté afro à la chevelure dense et  flamboyante, signe d’une féminité sans complexe et sans faille !

Être féminine va t-il de paire avec défrisage, pratique du tissage ou encore  port de perruque ?

Cette problématique dépasse la sphère esthétique pour se propulser dans le champ socio-culturel.

On peut observer alors une certaine prise de conscience de jeunes filles noires et métisses qui rejettent les pratiques d’extensions et/ou de défrisage, ou même de sociologues comme Juliette SMERALDA, qui propose une étude historico-sociale poussée sur le thème des cheveux dans la communauté afro.

Ouvrage de Juliette Smeralda Peau noire, cheveu crépu, L’histoire d’une aliénation,Édition Jasor, 2005.

Le but de ce post n’est pas de stigmatiser les unes et de féliciter les autres, mais plus de (re)mettre l’accent sur un fait de société actuel.

Le tout est de savoir justifier ses choix et non de se rattacher à n’importe quel  wagon, au hasard…

(1) http://www.be-association.com/index.php