L’exposition Origins of the Afro Comb: 6,000 years of culture, politics and identity, au Fitzwilliam Museum à Cambridge, Royaume-Uni, s’est terminée le 3 novembre 2013.
L’exposition explore le peigne afro d’un point de vue historique mais aborde aussi cet objet culturel dans son entité sociale.
Origins of the Afro Comb: 6,000 years of culture, politics and identity, vue de l’exposition Courtesy of Fitzwilliam Museum
Entre objet d’art, d’artisanat et fonction sociale
En bois ou en ivoire, le peigne afro est le support de décorations, de sculptures et autres expressions artistiques.
Véritable objet d’art inscrit dans la vie du quotidien, le peigne présente des enjeux artistiques et sociaux dans les différentes sociétés africaines.
Le type d’ornements détermine la provenance géographique et renseigne sur l’époque du peigne.
De plus, le type de peigne offert à une femme pouvait indiquer la volonté d’union par le mariage ou permettait de déclarer sa flamme à l’être aimé.
On observe que le peigne a une réelle fonction culturelle dans les mœurs des sociétés du continent africain, avant même de remplir des besoins esthétiques.
Origins of the Afro Comb: 6,000 years of culture, politics and identity, vue de l’exposition Courtesy of Fitzwilliam Museum
Origins of the Afro Comb: 6,000 years of culture, politics and identity, vue de l’exposition Courtesy of Fitzwilliam Museum
Origins of the Afro Comb: 6,000 years of culture, politics and identity, vue de l’exposition Courtesy of Fitzwilliam Museum
Origins of the Afro Comb: 6,000 years of culture, politics and identity, vue de l’exposition Courtesy of Fitzwilliam Museum
Origins of the Afro Comb: 6,000 years of culture, politics and identity, vue de l’exposition Courtesy of Fitzwilliam Museum
Origins of the Afro Comb: 6,000 years of culture, politics and identity, vue de l’exposition Courtesy of Fitzwilliam Museum
La disparition du peigne Afro
Origins of the Afro Comb: 6,000 years of culture, politics and identity, vue de l’exposition Courtesy of Fitzwilliam Museum
La disparition du peigne Afro dans les communautés noires réduites en esclavages Outre-Atlantique entraîne une négligence des chevelures. Esclaves, comparés à des animaux voire des objets, l’homme et la femme noirs ne disposent plus des outils nécessaires pour entretenir leurs propres cheveux.
Problème qui persistera jusqu’à l’avènement des premières crèmes défrisantes, autres peignes chauffants et perruques.
Lissé et débarrassé de ses nombreuses boucles qui le rendait crépus, le cheveux Afro semble avoir trouver une alternative à la disparition de l’élément culturel et esthétique fondamental qu’est le peigne Afro…
Origins of the Afro Comb: 6,000 years of culture, politics and identity, vue de l’expo Courtesy of Fitzwilliam Museum
Le peigne Afro, un symbole lourd de sens
Questlove, membre du groupe The Roots
Le mouvement des Black Panthers remet au goût du jour la coupe afro, loin des traitements chimiques intervenants sur la nature du cheveu.
Le peigne Afro refait surface dans un contexte socio-politique de contestations et d’affirmation identitaire.
Origins of the Afro Comb: 6,000 years of culture, politics and identity, vue de l’exposition Courtesy of Fitzwilliam Museum
Origins of the Afro Comb: 6,000 years of culture, politics and identity, vue de l’exposition Courtesy of Fitzwilliam Museum
Origins of the Afro Comb: 6,000 years of culture, politics and identity, vue de l’exposition Courtesy of Fitzwilliam Museum
L’instrumentalisation du peigne Afro s’est faite à travers les revendications du mouvement Black Panthers. Entre affirmation de soi et de sa négritude, la question du cheveu représente de grands enjeux esthétique, culturel, sociaux et économique.
La question du cheveu Afro est une problématique actuelle qui est encore explorée aujourd’hui.
En +:
http://www.fitzmuseum.cam.ac.uk/whatson/exhibitions/article.html?3840
http://museumofuncutfunk.com/2011/10/06/the-fro-back-exhibition/
j’ai bien aime l’exposition et il y en aura une au musee a Hackney. Mes enfants ont bien aime car ca leur a permis de comprendre que les africains n’etaient pas des sauvages comme ont le leur fait croire dans les ecoles.
Merci de votre commentaire Ms Keita!
Oui l’exposition démontre que les communautés noires avaient leurs moeurs et coutumes. Cette exposition démontre par ailleurs la première étape d’une dévalorisation de soi, à travers la perte de l’objet essentielle qu’est le peigne Afro.
[…] L’histoire du peigne Afro […]