Réflexion-Narration semi-fictive: « Exhibit B »

L’exposition-performance Exhibit b atterrissait pour la 10ème fois à Paris, au 104, le 17 janvier dernier, et ce pour une durée de 3 jours.

Après quelques échanges avec des personnes de mon entourage et quelques réticences, je me décide d’aller découvrir Exhibit b. Une jeune fille noire, qui va voir des personnes noires « exposées  comme un zoo humain du 19ème  » siècle semble assez controversé ?… 

Cela me fait penser à l’histoire de John Tevi, cet Africain qui contribua à l’organisation de Dahomey Village (1893, Chicago) (1) et de Darkest Africa (1901, Buffalo, New-York). En passant de l’autre côté de l’enclos, d’une certaine manière, quel regard portait-il sur ses « frères de couleur » ? Les voyait-il encore comme des spécimens hybrides, mi-bêtes, mi-humains ? Et surtout quel regard avaient les autres Africains sur John Tevi qui devenait un rouage important dans l’élaboration d’exposition d’indigènes ? Comment se considéraient-ils eux-mêmes ?

Ils se considéraient comme des performers et des artisans, s’appuyant sur la « dimension culturelle » de ces événements, pour partager leurs mœurs et coutumes et déjouer les pièges du colonialisme (2). Cela devenait alors une arme, que de reproduire les habitudes d’une journée ordinaire en Afrique, sous le ciel obscur de préjugés de l’Occident.

L’atmosphère est à la joie, et les « danseurs du 104 » qui s’activent avec une vigueur et une énergie exceptionnelles, accueillent les visiteurs les plus désorientés et ne manquent pas de les renseigner, toujours avec le sourire.

Exhibit b est assez bien reçu par la critique et est même désigné comme l’événement incontournable du moment. Conscient de son succès et des lourds enjeux que soulève son exposition, l’artiste sud-africain Brett Bailey se plaît à discuter chaque soir de représentation, avec les nouveaux arrivés et ceux qui repoussent un départ hésitant, afin d’échanger et d’avoir le maximum d’avis sur sa création.

J’irai lui dire deux mots sur sa création, après ma visite…

Exhibit B at the Barbican, London, September 2014 Ehibit b Source de l’image : Web

THEÂTRALITE

Le groupe de 22h00 est appelé à se diriger vers l’exposition. Telle une classe de CM1, nous avançons en rang improvisé. L ‘attente et le stress me poussent à me sentir comme une déviante qui enfreint la loi. Mais quelle loi ? La loi « morale » dictée par une certaine tendance sur les réseaux sociaux ? Une directive que je me dois de respecter parce que noire ?

Exhibit b a soulevé une vive polémique. En effet, Brett Bailey est accusé de reproduire un zoo humain. L’artiste sud-africain entend faire exploser les stéréotypes et dénoncer ces « spectacles exotiques » avec Exhibit b. Un artiste blanc, sud-africain, d’origine Afrikaner qui « utilise » des Noirs, tels des objets pour son exposition,  pose problème, même sans se heurter à l’écueil du piège manichéen du Noir et du Blanc.

Une femme noire, avec une coupe afro imposante, nous demande de faire silence, sur un ton assez autoritaire.

Une fois entrés dans un sas des plus austères, nous nous asseyons chacun avec hésitation sur des chaises. Des cartes numérotées  y sont déposées: la jeune femme appelle chacun des numéros, toujours sur un ton limite menaçant. Avec confiance, je mémorise mon numéro et m’assois dessus.

La salle se vide peu à peu. Toujours le même stress, et la même crainte de découvrir ce qui a provoqué un vif tollé sur la toile ces derniers jours.

« Numéro 16 !». Je me lève sans trembler et pousse la porte pour découvrir la pièce à conviction artistico-historique de Brett Bailey.

ART CONTEMPORAIN?

Une première question me vint à l’esprit : sont-ils vivants ?

Un photographe gesticule sans même une pose et mitraille ces « statues humaines » dans tous les sens ; peut être parce que c’est le dernier jour de représentation…

Le maquillage des performers est tellement réussi, qu’ils semblent figés dans le temps. Figés et ancrés dans une histoire occultée du plus grand nombre. Ancrés dans un espace temps qui trouve son sens aujourd’hui dans la dénonciation des abus coloniaux et de l’impérialisme culturel.

La pesanteur de leurs regards me met terriblement mal à l’aise. Ces yeux qui bougent, roulent et me suivent me foutent les j’tons !

« Alors, toi aussi, t’es venue nous mater! T’as osé !? » 

Je ne me permets même pas m’attarder sur les « cartels ». La dame qui donnait les instructions a dit qu’il était impossible de revenir sur ses pas. Tant pis, j’avance presque sans m’arrêter, et évite toujours le regard inquisiteur des acteurs.

C’est le voyeur qui est épié et observé, est mis à rude épreuve. 

Comment ils se sentaient les visiteurs des « vrais » zoos humains ? Entre racisme ordinaire et connivence sur les rapports de races, étaient-ils stressés ? Fuyaient-ils les regards de ces spécimens extra-occidentaux, qui ne leur ressemblaient pas et étaient présentés comme inférieurs?

Des Noirs se sont-ils promenés dans ces zoos humains en tant que simples visiteurs du dimanche?

zoos-humains-jardin-d-acclimatation-1889-1 Jardin d’acclimatation, 1889 Source de l’image : Web

Confrontée à ces « sculptures humaines » qui me fixent, je repense à l’une des œuvres Vanessa Beecroft. Entre réflexion sur le clonage et la dénonciation de la crise identitaire postmoderne*, le travail de l’artiste italienne met en scène de jeunes femmes mannequins qui ont exactement la même allure.

Pour la performance au Palazzo Ducale de Gênes, Vanessa Beecroft fait appel à des mannequins noirs. L’artiste italienne s’emploie à démontrer le caractère harassant et exténuant du métier de mannequin. Les jeunes femmes posent devant l’objectif de Beecroft jusqu’à l’épuisement. Vanessa Beecroft interroge ainsi la notion de performance, qu’elle repousse dans l’extrême. Les capacités physiques au service de l’art engagent le corps de l’artiste qui au même titre que ses modèles, subit la durée de l’action.

PalazzoDucale_Genoa_2001_VB PalazzoDucale_Genoa_2001_VB_ Palazzo Ducale, Genoa, 2001 – Captures d’écran © Vanessa Beecroft

Source des imageshttp://www.vanessabeecroft.com

Où se positionne  Brett Bailey dans son oeuvre ? Même un avocat qui présente une pièce à conviction au tribunal, est présent. Pourquoi ne remplacerait-t-il pas la jeune femme qui accueille le public ? Cela aurait eu probablement plus de sens!… 

Avec ses Corposculptures – corposculptures pour l’expérimentation du corps par la sculpture (4) – du 21ème siècle à dimension faussement organique, Bailey expérimente l’imaginaire collectif à travers la réinterprétation du corps de personnalités noires qui ont marqué une histoire occultée.

Il explique : «  Enfant, je me souviens d’avoir été fasciné par les figures en plâtre des Bushmen autochtones d’Afrique du Sud que je voyais au musée. Tenant des arcs et des flèches, accroupis autour des feux en cellophane dans des vitrines, ils me fixaient de leurs regards durs et sans vie. Il n’y avait, dans ce musée, aucune indication sur le fait que les colons hollandais du 18ème siècle avaient fait la chasse aux Bushmen jusqu’à leur quasi-extinction. »

Avant d’être des corposculptures, les statues vivantes d’Exhibit b sont des psychoscuptures, sur lesquelles l’artiste sud-africain a projeté son affect, qui prime sur la portée universelle de sa proposition.

Il a choisi des mannequins vivants, et non de cire, ce qui justifie sa volonté placer ce débat des zoos humains dans un contexte contemporain, où le racisme, la violence, les préjugés et la perception de l’Autre régissent les rapports humains. Une installation vidéo aurait mis de la distance avec le visiteur, qui n’aurait pas subi les effets frontaux de l’actuelle proposition, car c’est dans la confrontation avec l’Autre qui est chosifié, exposé mais vivant, que réside le caractère subversif de l’œuvre.

Si les performers d’Exhibit b sont identifiés comme des corposculptures, il s’agit d’une œuvre artistique. S’il s’agit d’une œuvre artistique, Brett Bailey est un artiste…

SOCIAL

Tout d’un coup, le visiteur n° 10 se déshabille et apparaît en haillons. Il court d’un point à l’autre de l’exposition, scandant « Liberté ! », et se prenant vraisemblablement pour un nègre marron, il tente de délivrer l’actrice qui incarne une esclave dans la chambre de son maître. 

Le visiteur n ° 7 appelle l’actrice incarnant Saartjie Baartman, à descendre de son piédestal afin de la recouvrir d’une longue étoffe, et de lui rendre sa dignité de femme. 

Le n°20 récite un discours de Nelson Mandela face à cette figurante enfermée dans une cage. Les visiteurs n°4 et 12 sortent un chacha, un tibwa et un morceau de bambou de leurs poches, et entonnent un chant de gwoka. 

Ce groupe de personnes est contre l’exposition Exhibit b. Dégradante pour l’image du Noir dans la société française, ils ont choisi d’investir l’espace et de combattre l’art par l’art, proposant une contre-performance. Et ils changent les cartels, ils changent le propos de l’artiste, de l’exposition, ils changent le cours de l’histoire.

 

Les forces de l’ordre interviennent rapidement, prêtes à punir, mais Brett Bailey tient à discuter avec les faiseurs de troubles. C’est une véritable université populaire improvisée qui se met en place, à la sortie de l’exposition.

Quelle perception et réception d’Exhibit b en France ?

La Garde des Sceaux était comparée à une guenon, les joueurs de football d’origine africaine ont posé problème dans l’équipe nationale, des publicités alimentaires restent encore en travers de la gorges de certains (Banania, Bamboula…), la mémoire des soldats d’Outre mers est tombée dans l’oubli, le Bumidom est enterré dans les archives administratives françaises et les échos des émeutes de 2005 résonnent plus que jamais dans l’antre de la République… 

« Avant d’accueillir une telle exposition, les autorités en France se doivent de prendre leurs responsabilités. Les études postcoloniales ne sont même pas développées dans le système universitaire », s’égosille une petite dame rousse. 

« Et vous, où vous placez-vous par rapport à votre œuvre en tant que Sud-Africain blanc descendant d’Afrikaners ? Qu’est-ce qui vous donne le privilège et le droit de vous approprier cette histoire ? » lance le visiteur n°10, se rhabillant tranquillement, après avoir été maîtrisé puis calmé par une flopée de CRS.

 

CULTURE

Le contexte social actuel en France est marqué par la percée du Front Nationale. Le rêve du multiculturalisme, qui a connu ses meilleures heures durant la coupe du monde 1998, s’effrite aujourd’hui sur un fond de vivre ensemble édulcoré.

Qui fréquente les lieux d’art? Qui fréquente de manière assidue les musées, les expositions et autres manifestations culturelles ? La culture ne serait-elle qu’une question propre à la bourgeoisie et aux classes dominantes ?

DDF-yesss-1024x741 Dessin © Daniel David Freeman

Source de l’imagehttp://danieldavidfreeman.com

En 2002, la Vénus Hottentote, de son vrai nom Sawtche, a quitté le Musée de l’homme pour l’Afrique du Sud, après vingt ans de réclamation. (…)

Geoffroy Saint-Hillaire, administrateur du Muséum d’histoire naturelle et zoologique, l’examine en mars 1815. Il conclut en comparant ses fesses à celles des mandrills et son visage à celui d’un orang-outang. À son tour, Cuvier se sert de son cas pour théoriser la hiérarchie des races en la disséquant après sa mort, le 29 décembre 1815. (5)

La Vénus noire d’Abdel Kechiche est un film insoutenable. Au même titre que j’ai tenu à voir Exhibit b pour avoir ma propre version, je suis restée jusqu’à la fin du film, comptant les départs durant la séance.

Le réalisateur du film a su retranscrire cet esprit de fascination perfide et perverse autour de Sawtche : ses conditions de vie défavorables sont soutenues par la répétition des événements. J’ai ressenti une réelle lassitude, et un sentiment de gêne devant ces innombrables scènes d’exhibitionnisme forcé et de prostitution désespérée.

venushottentote La Vénus Hottentote Source de l’image : Web

Il faudra attendre 2002 et le vote d’une loi levant l’inaliénabilité pour que la revendication soit satisfaite. (5)

Cette Vénus Noire reste alors le symbole de tout un pays, de tout un continent, et de tout peuple qui s’identifie à elle. Il s’agit de la victime d’un monde qui s’est proclamé à un moment donné de l’Histoire, plus civilisé qu’une autre partie du globe.

 Mais c’est surtout le 4 mai 2010 qu’a été votée la loi permettant de restituer à la Nouvelle-Zélande des têtes maories momifiées conservées dans les collections publiques françaises. (…) « les collections du muséum de Rouen, comme celles de tous les musées de France, sont protégées par un régime juridique particulier, destiné à garantir l’intégrité du patrimoine de la nation, qui est en principe inaliénable » (5)

Le parlementaire Nicolas Alfonsi déclarait durant une séance en hémicycle au Sénat le 29 juin 2009 : « Certes, on ne peut s’empêcher de reconnaître les erreurs passées, souvent perpétrées au nom de la science, mais certains redoutent que la restitution des têtes maories ne crée un précédent qui ouvre qui ouvre éventuellement la voie à un dépouillement progressif et inexorable des collections nationales.

Qu’en sera-t-il, par exemple, des momies précieusement conservées et exposées au musée du Louvre ou des nombreuses reliques de saints que nous possédons à travers l’Hexagone ?

Ce geste éthique, respectueux de la dignité de l’homme comme de la culture et des croyances d’un peuple vivant, inspiré sans doute aussi par le poids de la culpabilité de l’histoire coloniale, ne doit absolument pas remettre en cause le principe d’inaliénabilité des collections nationales. La règle intangible doit rester celle du caractère inaliénable des œuvres d’art. » (6)

Dans le 4ème numéro de Pigeons & Peacocks, l’article Black-Spoiltation ? , pose la question de la limite entre l’inspiration la réappropriation et l’exploitation des cultures noires par les artistes blancs. Quelle est la crédibilité de « l’artiste blanc » lorsque son travail s’inspire des cultures noires ? Parler de ces cultures, travailler et les expérimenter relève-t-il d’une tâche uniquement réservée qu’aux artistes noirs ?

Sur african links Fashion Weird Birds

Si Brett Bailey avait été noir, l’exposition Exhibit b aurait-elle eu le même impact ?  

LE CORPS NOIR, PANTIN ANIME PAR L’ARTISTE BLANC DANS L’ART CONTEMPORAIN ?

L’Afrique est ma terre natale, mais je suis blanc. Je me sens africain, quel qu’en soit le sens, mais si on demande à n’importe qui en Afrique du Sud si je suis africain, la réponse sera toujours négative. Pieter Hugo, photographe sud-africain

La couleur de peau semble être le principal atout de crédibilité pour traiter d’un sujet en relation avec les cultures noires. Bien que certains artistes sud-africains blancs au même titre que Brett Bailey, ressentent ce poids de l’histoire colonial sur leurs épaules, ils tentent de s’en affranchir et d’exorciser le mal d’une société traumatisée par l’Apartheid, à travers leur travail. Pieter Hugo, Marlène Dumas, William Kentridge entre autres, trouveront-ils un jour le moyen de vivre leur africanité sans complexe et se dédouanant de toute empreinte signant un certain privilège social ?

Outre, le cas des artistes blancs sud africains, des artistes américains, anglais, français etc… ont fait le choix de s’orienter vers des sujets en relation avec les cultures noires et/ou la Black life. (7)

Robert Mapplethorpe a produit toute une série de nus masculins exclusivement noirs. Il magnifie un corps qui a été la cible de traitements inhumains durant l’esclavage, les mouvements pour les droits civiques et les actes de violences. Accusé de sur-exploitation et de racisme, Mapplethorpe érigera ses corposculptures noires postmodernistes dans l’histoire de la photographie de la fin du 20ème siècle.

Sur african links La rétrospective de Robert Mapplethorpe au Grand Palais

mapplethorpe1 © Robert Mapplethorpe Source de l’image: Web

Vanessa Beecroft, comme nous l’avons vu plus haut, pousse à l’extrême la notion de performance. Les modèles avec qui elle collabore, sont originaires de la ville où se déroule la performance. Les corps des mannequins noirs nourrissent une réflexion globale.

Quel est le message de l’artiste? Inclure des figures noires et les cultures noires dans son œuvre serait-il un corollaire de l’intrusion du postmodernisme dans l’art contemporain ? 

Les autres disciplines artistiques sont concernées. La musique avec Iggy Azaelia, le Dj Diplo, le cinéma avec le Django de Tarantino… sempiternelles polémiques sur fond de stéréotypes et d’économie de l’art.

En guise de conclusion

« Exhibit b remet en cause l’accès à la culture des minorités sociales. L’exposition signe l’exclusion des communautés noires de la sphère de la culture, dans le sens où leurs revendications ne sont pas prises en compte, bien que l’exposition ne leur soit pas condamnée. L’art est un champs de bataille sur lequel règnent les cultures dominantes de la société.

Dans un schéma caricatural manichéen, les performers noirs sont exposés, muets, tels des objets sous la direction et le regard de Blancs privilégiés qui jouissent de leurs accès à la culture.

Ma sensibilité a été heurtée. Les ricochets de l’après-Exhibit b causeront sans doute de nombreux remous dans le long fleuve tranquille du vivre ensemble français. A commencer par ce monsieur, blanc, qui s’est comme senti obligé de donner 4 euros au garçon et à la fille, noirs du vestiaire. J’ai vite fait preuve de mesquinerie ( ?!) en rapprochant cette scène avec le souvenir de ces pièces de monnaie jetées aux enfants sur le ponton de l’embarcation de la navette Gorée-Dakar. Ils plongent et nagent parmi les méduses, et retrouvent avec une dextérité impressionnante l’argent balancé par les touristes pas exclusivement blancs d’ailleurs.

Votre exposition respecte les codes de l’art dans le sens où elle est subversive et défraie la chronique. Mais trouve-t-elle une résonnance justifiée dans un pays comme la France, qui doit encore œuvre en faveur de son passé colonial ?

Des monuments en hommage aux soldats de l’empire colonial français dorment dans l’oubli national au Jardin d’Agronomie Tropicale de Paris, des trésors de guerres brillent dans les vitrines de grands musées parisiens, et des corps, noirs, supports de faits historiques, sont exhibés aux yeux des plus curieux, telles des curiosités contemporaines.

En tant que réels performers, les acteurs d’ Exhibit b ont-ils atteint l’objectif auquel pensaient John Tavi et ses acolytes ? A savoir celui de s’inscrire dans l’Histoire et de proposer un nouveau regard sur leurs cultures… »

Et je m’éloigne progressivement du groupe, après ma prise de parole osée…Plus un bruit, juste quelques éclats de voix qui résonnent dans les méandres de débats animés.

 Virginie Ehonian

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Notes :

(1) Images ICI 

(2) A Companion to Museum Studies (sous la direction de Sharon Mcdonald)

Lire ICI

(3) Paul Ardenne, Art – l’âge contemporain, une histoire des arts plastiques à la fin du XXème siècle, Editions du Regard, Paris, 2013, p.214

(4) ibid p. 213

(5) Emmanuel Pierrat, Faut-il les œuvres d’art, CNRS EDITIONS, Paris, 2011, pp.104-106

(6) Lire l’intégralité de L’ intervention de Nicolas Alfonsi, Restitution par la france des têtes maories ICI

(7) Claire Alexandre, The art of being black Lire ICI

Sources :

– Emmanuel Pierrat, Faut-il les œuvres d’art, CNRS EDITIONS, Paris, 2011, pp.104-106

– Paul Ardenne, Art – l’âge contemporain, une histoire des arts plastiques à la fin du XXème siècle, Editions du Regard, Paris, 2013, p.214

Jean-Louis Ferrier (sous la direction de), L’aventure de l’art au XXème siècle, Edition du Chêne, Paris, 1999.

– Les interventions de Nicolas Alfonsi, Restitution par la france des têtes maories

http://www.nossenateurs.fr/nicolas-alfonsi/dossier/20548

– Claude Blanckaert, Spectacles ethniques et culture de masse au temps des colonies, Ed. Sc. Humaines | Revue d’Histoire des Sciences Humaines, 2002/2 – no 7, pages 223 à 232.

– Sharon Macdonald (sous la direction de), A Companion to Museum Studies, 2010

 

 

 

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5 commentaires

  1. Le fait que Brett Bailey tienne à ouvrir la discussion avec les visiteurs semble entrer en cohérence avec le thème qu’il a choisi d’explorer. La qualité d’une telle performance est donc de faire prendre conscience d’un fait en faisant appel à l’émotion en direct. Il est clair que l’Histoire doit être enseignée aussi par d’autres moyens. Celui de la performance n’en est qu’un. La controverse et le malaise sont souvent le propre des oeuvres fortes. Je trouve courageux et intelligent de ta part d’y être allée pour te faire ta propre idée.

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