Retrouvez moi dans l’émission « La culture est dans la rue » diffusée sur Télésud pour ma chronique sur la Biennale de Venise.
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Avec l’aimable autorisation de Télésud
L’émission « La culture est dans la rue » présentée par Guy Registe, sur Télésud, accueille Peggy Allaire pour le Festival Émoi photographique et Adiaratou Diarrassouba pour une chronique consacrée au blackface à l’occasion de la sortie du film Dear White People et Virginie Ehonian qui nous parle de l’Afrique à la biennale de Venise.
La 56ème Biennale de Venise (9 mai au 22 novembre 2015)
La Biennale de Venise date du 19ème siècle. En effet, la première édition remonte à 1895. Cependant, la Biennale de Venise organise également des manifestations autour de l’architecture, la musique, la danse, et du théâtre.
Un pavillon africain fait son apparition en 2007 à la Biennale.
En 2013, le pavillon de l’Angola se voyait récompensé du Lion d’or pour la meilleure participation nationale ; l’exposition Encyclopedic City présentait le travail du photographe angolais Edson Chagas ; d’une certaine manière cela a permis au continent africain de briller durant ce rendez-vous majeur de l’art.
L’édition 2015 compte pas moins de 37 artistes africains ( du continent africain) et afro-descendants (j’entends par afro-descendants, des artistes noirs nord et sud américains, caribéens ou européens). Retenez les noms de Sammy Baloji (RDC), Barthélémy Toguo (Cameroun, Africa Remix, 2005), Isaac Julien (UK,Centre Pompidou, 2005), Lorna Simpson (2013,Jeu de Paume), ou encore l’artiste algérien Massinissa Selmani.
Mais Qui est Okwui Enwezor?
Source de l’image © african links via Instagram
*Né en 1963 à Calabar, ville du sud est du Nigéria (Cross River State)
*Il a plusieurs casquettes : Poète, écrivain, professeur, critique et historien de l’art, commissaire d’exposition et conservateur.
*un CV qui pourrait faire pâlir les plus envieux : il état à la tête de la documenta 11 (1998-2002), en octobre 2011, il est nommé à la tête de la Haus der Kunst de Munich (Allemagne) ; la Triennale de Paris (2012), entre autres.
* Il est rédacteur en chef de la revue Nka : Journal of Contemporary Africain Art qui la 1ère revue exclusivement consacrée à l’art africain contemporain. Il fonde Nka en 1994, avec Olu Oguibe et Salah Hassan. La revue couvre l’essentiel de l’actualité de l’art africain contemporain depuis les années 1990, avec une approche contestataire anti-exotique.
*Enfin, Okwui Enwezor reste la figure majeur d’un art contemporain qui souhaite se décloisonner et abolir ses frontières intrinsèques, en résonnance avec le glas de la mondialisation résonne encore.. Je le cite : « On parle souvent du monde de l’art, il n’y a pas de monde de l’art pour moi : il y a des mondes de l’art, mais un système de l’art. Et c’est dans ce système de l’art que ces mondes émergent.» O.E., Centre Pompidou, Paris, le 4 décembre 2014.
Le titre de son exposition pour la 56ème édition de la Biennale de Venise est All the world’s futures ; En français, comprenez « Tous les futurs du monde », par extension, on peut pousser l’interprétation du titre et remettre en question un marché international de l’art qui s’est avéré parfois hermétique à la création d’artistes non-occidentaux, sauf exception de la percée des artistes chinois, ces 2 dernières décennies. Nous sommes dans une logique de décloisonnement géographique, culturel, esthétique de l’art contemporain, qui peut être considéré comme une notion purement occidentale.
En + sources de ma chronique :
Okwui Enwezor, Parole aux expositions – le 4… par centrepompidou
africanlinks.net 
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