Retrouvez moi dans l’émission « La culture est dans la rue » diffusée sur Télésud pour ma chronique « Comment traiter la mémoire de l’esclavage en Afrique : l’exemple de la ville de Ouidah, Bénin ».
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L’exposition « Femme de l’eau » au Pavillon de l’Eau (75016) La présente le travail de la photographe Angèle Etoundi Essamba qui a photographié le quotidien des femmes de Ganvié, une cité lacustre d’environ 30 000 hab. dont les habitations sur piloris lui confère le surnom de la « Venise de l’Afrique ».
La cité s’est construite en marge des razzias esclavagistes du 19ème siècle : les populations se réfugiaient sur les rives du lac Nokoué pour échapper aux différentes attaques.
Je me suis intéressée aux différents lieux et initiatives de commémoration de l’esclavage au Bénin, qui reste un pays dont l’histoire est fortement empreinte par l’Esclavage: avec la ville de Ouidah qui a constitué l’un des principaux comptoirs de vente d’esclaves durant la Traite.
*Ouidah 92, 1993, festival des arts et des cultures Vodun
La date du 10 janvier, jour férié dans le calendrier béninois, depuis 1997
La Route de l’Esclave (1994)
La Porte de Non Retour (novembre 1995) le symbole de la déportation,
Le Musée d’histoire de Ouidah, Le musée est situé dans l’enceinte du Fort Portugais (1721, 18ème siècle)
Peut-on parler d’un business autour des monuments commémoratifs qui s’appuie sur un tourisme de la mémoire?
Quelle conception idéale pour ces lieux mémoriels, loin des transpositions radicales des valeurs occidentales non appropriées aux réalités africaines ? Et comment éviter que ces événements autour de la mémoire n’intéressent uniquement les touristes sans Susciter un engouement local.
En +:
le site de l’artiste William Wilson
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