Vous avez raté le coche et vous n’avez pas pensé à prendre le numéro préféré des Ougandais de Vice, session de rattrapage avec
african links.
Les 4 premiers qui écriront à virginie@africanlinks.net recevront un exemplaire.
Le numéro préféré des Ougandais, Volume #9 Numéro 4 © Vice
Kampala, c’est la capitale de l’Ouganda, pays enclavé d’Afrique de l’est, et voisin de la Tanzanie, du Kenya, du Rwanda et de la RDC.
La dictature d’Idi Amin Dada, propulsé à la tête du pays suite à un coup d’état (1971), plonge le pays dans une période trouble et sanglante qui durera pendant près de 8 ans et rendra tristement célèbre l’Ouganda.
Pour ceux qui ne connaissent pas cette histoire et qui souhaitent en acquérir les clés de compréhension, Le dernier roi d’Ecosse (The Last King of Scotland, 2006) avec Forest Whitaker dans la peau d’un dictateur, retrace ces faits historiques.
L’adoption de lois qui durcissent la répression de l’homosexualité, ternit également la vitrine internationale de l’Ouganda et par conséquent l’image de Yoweri Museveni qui cumule les mandats présidentiels depuis 1986… – 4 mandats à ce jour.
Pour son article « Le meilleur des meilleurs films », Sam McPheeters, nous entraîne dans les tréfonds de cette ville ougandaise, à la rencontre du réalisateur Isaac Nabwana.
Le secteur du cinéma est en plein essor sur le continent africain et ce n’est pas l’industrie de Nollywood au Nigéria qui nous fera dire le contraire.
Isaac Nabwana réalise des long-métrages à petit budget. Ses films d’action sont de véritables perles techniques, qui ne trouvent pas leur place dans les différents festivals de cinéma internationaux.
Ce qui revient à poser la question de l’intégration des productions cinématographiques du continent africain sur les scènes nationale et internationale.
Youtube et la vente à la criée restent les premiers moyens de promotion de ce cinéma plein de créativité, qui surfe sur la vague de la débrouille et y trouve au final son esthétique et son image de marque.
L’histoire d’Isaac Nabwana et de son acolyte admirateur américain Alan Hofmanis, est intéressante et rend compte des réalités locales de production et de distribution, très souvent occultées et cachées par la forêt de Nollywood.
Comme à son habitude, le magazine nous livre des images et des reportages insolites et subversives : des remakes de nus artistiques par des étudiants en photographie à l’article qui revient sur le meurtre d’une jeune transgenre philippine par un soldat américain, en passant par le portrait d’un chef qui cuisine comme « au temps de l’esclavage », Vice est un concentré de récits quotidiens en marge d’une actualité lourde et pesante.
Pas de pilule bleue ou rouge, juste une seule chose à faire pour obtenir votre « guide ultime de la connaissance » écrire à virginie@africanlinks.net
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