A Venise pour la 56ème édition de la Biennale d’art contemporain, je rencontre Stu Robertson à l’occasion d’une réception-exposition au domicile vénitien de l’artiste Sokari Douglas Camp. Il s’approche de moi et me demande s’il peut prendre une photo de moi pour son projet intitulé Peace in 10, 000 Hands . Oui, évidemment ! Je suis ravie de prendre part à ce grand projet à dimension internationale. Car le défi de Stu Robertson est de compiler des messages de paix à travers des portraits uniques.
Il me donne alors une petite rose blanche et m’invite à poser avec pour la photo. La fleur dans mes mains, il me pose quelques questions : « qu’est-ce qui t’apporte de la paix ? – De penser à mes proches. – Qui exactement ? – Mes neveux, ma mère… – A quel point les aimes-tu ? »
C’est en vivant un moment exceptionnel, que je reprends mon souffle, faisant abstraction de l’effervescence de la Biennale, me rapprochant de grandes valeurs humanistes et de ce qu’il y a de plus important dans la vie.
Quand l’art est au service de la paix
Pour Peace in 10, 000 Hands Stu Robertson intègre avec un certain génie sa narration personnelle de la paix dans un dialogue international, composant une œuvre photographique multi-facettes. Différents visages, différents pays, différentes ethnies et religions, et le même symbole récurrent de la rose blanche, métaphore de la paix dans un monde où les maux de la guerre, de l’injustice, de la violence sévissent encore…
En + :
Un très simple et beau projet pour ce monde délirant…