Les 14 et 15 Juin prochains, se tiendra la 13ème édition du Festival Jazz Kif à l’Institut Français de Kinshasa, en République Démocratique du Congo.
Il s’agit d’y découvrir un panel d’artistes qui se sont faits un nom entre l’Afrique, l’Europe et les Caraïbes. La programmation du Festival qui oscille, pour cette édition, entre Terre et mer, promet une dizaine de concerts inédits… Pour atteindre le 7ème ciel!
Focus sur 3 artistes phares de la RDC
Focus sur trois artistes congolais connus et reconnus sur la scène internationale. Ils sont tous trois invités à se produire lors de la treizième édition de Jazz Kif à Kinshasa.
Barbara Kanam, Lokua Kanza et Ray Lema illustrent avec succès cette scène congolaise riche et variée, qui s’ancre dans la pérennité et flirtent habilement avec les tendances musicales actuelles.
Barbara Kanam
Surnommée « The African Diva », Barbara Kanam est nommée « Meilleure artiste Africaine » en 2016. Rien que cela! Elle est également une ambassadrice très investie en République Démocratique du Congo et à l’échelle du continent africain: muse pour la marque Vlisco (2015), ambassadrice du rapprochement culturel entre la RDC et la Côte d’Ivoire(2012), membre du jury de l’élection de Miss RDC…
De l’Afro zouk en passant par la rumba congolaise, Barbara Kanam élabore un répertoire pluriel qui « parle » à un large public intergénérationnel. La chanteuse se place dans l’heureuse lignée de Mbilia bel, Abeti Massikini, Afia Mala ou encore Angélique Kidjo. Les sonorités traditionnelles de son quatrième album » Zawadi » (2015) riment avec les tendances musicales actuelles, pour lui assurer son rang de Diva Africaine.
Ray Lema
© Ray Lema
Figure de la « World Music » dans les années 1980, en France, Ray Lema nous partage un blues hybride qu’il fait renaître sur les bords du lac Kivu. Il crée des compositions pour des productions théâtrales et cinématographiques, à l’instar des films « Bienvenue au Gondwana » (2016), « Fatou l’Espoir » (2004); ou encore la pièce de théâtre « Une nuit à la présidence » (2014) de Jean-Louis Martinelli.
Il questionne le jazz via un prisme originel et lui apporte diverses réponses et propositions, toutes plus riches les unes que les autres. La musique de Ray Lema s’acculture au grès de ses rencontres et de ses expériences. Une dimension expérimentale et audacieuse due à son parcours atypique: une enfance à étudier la musique classique ainsi que les chants grégorien, et quelques années à la direction musicale du Ballet nationale du Zaïre (1974). Ce qui lui assure un vocabulaire inédit et inimitable. Stewart Copeland, (ex-batteur du groupe Police), les Voix Bulgares, les orchestres symphoniques de São Paulo, Salvador de Bahia, de Wuhan (Chine) ou de La Havane (Cuba)… Ses collaborations illustrent un répertoire riche et inclassable!
A la fin de l’année 2018, sort « Transcendance », un troisième album jazz en sextet, où l’Afrobeat, le groove et le be-hop bousculent le rythme aux codes de la variété française et de la rumba congolaise.
Lokua Kanza
De l’humilité à une musique riche et pleine d’émotions, il n’y qu’un nom: celui de Lokua Kanza. Tout comme son acolyte Ray Lema, il passe également par la direction du Ballet national. Les influences des chorales d’Eglise, de la formation d’Abeti Makisini et ses premiers pas dans les bars parisiens, cristallisent l’ADN d’une musique folk métisse, dont il partage la recette.
Ses collaborations sont nombreuses et variées: Koffi Olomidé, Fally Ipupa, Bisso Na Bisso, Gérald Toto et Richard Bona avec qui il forme le trio Toto Bona Lokua en 2004
Le refrain du titre « Nakozonga » est reconnaissable par un large public, ce qui permet à Lokua Kanza d’inscrire son nom sur la scène musicale internationale de manière pérenne. Car « Nakozonga », titre de son sixième album « Nkolo » sorti en 2010, a été fredonné par des milliers de personnes.
En +:
La Page Facebook du Festival Jazz Kif
La Page Facebook de Barbara Kanam
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