Dénoncer les rapports de domination: une flèche à l’arc artistique de Kelly Sinnapah Mary

Kelly Sinnapah Mary, Vagina, Jyoti Singh Pandey,2013-2014 Photographie couleur, dimensions variables, © Kelly Sinnapah Mary Courtesy Maëlle Galerie

Kelly Sinnapah Mary questionne avec subtilité la problématique des rapports actuels de domination, dans un monde où se conjuguent parfois de manière imparfaite progrès technique et protection des droits humains. L’œuvre de l’artiste caribéenne est mise à l’honneur une seconde fois à la Maëlle Galerie, lieu d’art parisien incontournable, à l’occasion de l’exposition collective Corps Etranger. (13 février – 14 mars 2015). IAM a le plaisir de vous présenter Kelly Sinnapah Mary, une artiste dont le nom est à retenir ! IAM : Qui êtes-vous Kelly Sinnapah Mary ? Kelly Sinnapah Mary : Je suis née en Guadeloupe en 1981. J’ai effectué mes études à la faculté d’Arts Plastiques de Toulouse Le Mirail. J’ai exposé pour la première fois en Guadeloupe en 2010. La même année, j’ai été lauréate d’une bourse de création attribuée par le conseil général de Guadeloupe «Carte Blanche An II ». En 2013, la Galerie T&T m’ouvre ses portes pour une exposition personnelle pour laquelle je développe le concept Vagina, une installation in progress construite autour de la Femme et des violences que celle-ci subit dans plusieurs sphères sociales. Ce concept Vagina est traduit plastiquement par l’intermédiaire de plusieurs techniques telles que le dessin, l’installation, la vidéo, la couture, la broderie ou encore la photographie.